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Tribune d’opinion à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse

À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août, la Commission de jeunes a rédigé une tribune d’opinion pour encourager la jeunesse à s’engager, sous toutes ses formes.
Qu’il soit petit ou grand, chaque engagement compte et peut faire la différence à son échelle !
Un grand merci à Clara, Charlotte et Kate pour la rédaction de cette tribune, ainsi qu’au journal Le Temps pour l’opportunité de publication.

JEUNESSE

Toutes et tous acteurs et actrices du changement

Le monde tourne, avec ou sans nous, les jeunes. Cette réalité peut inquiéter, mais c’est surtout une invitation à agir. En tant que jeunes, nous pouvons participer pleinement à la vie de notre société. À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août, nous souhaitons rappeler à quel point il est essentiel que la voix des jeunes – ou plutôt nos voix – soit entendue.  Il est tout aussi important que les autorités, les professionnel·le·s de la jeunesse et les adultes en général nous écoutent réellement et nous prennent au sérieux.

Participer ne signifie pas uniquement voter. Il s’agit de s’impliquer à notre manière, là où on se sent utile. On peut le faire de différentes manières : rejoindre le comité d’un club sportif, prendre part à des débats, monter un festival de musique, s’engager dans un collectif de jeunesse ou mener des projets à l’école ou en dehors. Même un geste simple, comme organiser le ramassage des déchets dans son quartier, compte. C’est chacun·e « à sa manière ». Ces actions, petites ou grandes, nous permettent d’acquérir de l’expérience, de nous sentir acteur·rice·s de la société et de faire bouger les choses.

Le Canton de Vaud encourage la participation des enfants et des jeunes à travers la Commission de jeunes ou encore en finançant des projets imaginés par des jeunes. Dans ce cadre-là, nous trois, étudiantes, avons décidé, ce printemps, de présenter notre candidature à la Commission de jeunes du Canton de Vaud pour porter la voix des jeunes. En juin, nous avons eu la chance d’être nommées par le Conseil d’État, aux côtés de 27 autres jeunes de 14 à 20 ans, pour un mandat de deux ans.

Ce sera l’occasion de défendre des thèmes qui nous tiennent à cœur, par exemple : la déstigmatisation des problèmes de santé mentale, l’accès facilité à la contraception, la sensibilisation aux méfaits des réseaux sociaux, ou encore l’importance de s’informer sur l’actualité, suisse notamment.

Ne pas s’impliquer, n’être qu’un·e simple spectateur·trice, c’est laisser le monde évoluer sans nous, sans nos idées et sans nos avis. C’est passer à côté d’une vraie chance de faire bouger les choses, car c’est précisément notre regard neuf, notre énergie et notre enthousiasme qui peuvent faire la différence. Chacun·e d’entre nous a quelque chose à offrir : des perspectives, des idées, des solutions.

Parfois, il semble plus simple de rester silencieux·se ou de ne rien faire. S’impliquer demande du courage. Prendre la parole, donner son avis, c’est accepter le risque d’être contredit·e, rejeté·e, voire catégorisé·e. C’est difficile de se lancer. S’affirmer, défendre ses idées, cela s’apprend avec le temps et l’expérience.

C’est difficile de trouver la confiance nécessaire pour exprimer ses idéaux. Surtout dans une société avec des stéréotypes de genre bien ancrés, depuis notre tendre enfance. Dès le plus jeune âge les garçons occupent plus facilement l’espace, que ce soit dans la cour ou devant un groupe. Cet été, nous avons d’ailleurs beaucoup ri en découvrant qu’environ un homme sur deux pense pouvoir faire atterrir un avion en cas d’urgence – un exemple révélateur de certains stéréotypes encore bien ancrés. Malgré les difficultés, défendre ses idées et s’affirmer c’est un apprentissage qui s’acquiert avec du temps et de l’expérience.

Le temps n’est plus aux hésitations. Nous, les jeunes, avons une responsabilité majeure : celle de ne pas laisser le monde tourner sans nous. Et peu importe la manière dont chacun·e choisit de s’engager. L’important est d’oser passer à l’action et de dialoguer. C’est ensemble, en faisant entendre nos voix et en échangeant que le monde pourra tourner dans une direction qui nous ressemble vraiment.