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La CDJ-Vaud a son mot à dire!

 Non, la jeunesse n’est pas un simple outil à la merci de ceux qu’on proclame comme étant les détenteurs du pouvoir politique. Pour la commission des jeunes du canton de Vaud la parution de l’article controversé « Dans tes chambres! -les parlements de jeunes sont inutiles-«  le 9 août 2016 dans letemps.ch est l’occasion idéale pour clarifier les actions que nous avons pu mener tout en reconnaissant nos limitations. Ainsi, cette impertinence qu’est devenue la marque de fabrique de Jonas Schneiter, comme le disait Nicolas Burnens, s’est avérée être plutôt positive pour la jeunesse -contrairement à ce que certains internautes pensent- pour autant que le message principal soit bien compris. À travers son texte, le journaliste encourage les institutions suisses à être innovantes en consultant et en reléguant plus de tâches aux organisations de jeunes, faisant preuve non seulement de confiance envers celles-ci mais aussi de volonté d’impliquer la jeunesse dans la prise de décisions qui édifieront son avenir. La jeunesse, pouvant déjà exercer un sens critique et pouvant être la source de propositions qui contribueraient à améliorer notre société, comprend environ le 20% de la population résidante permanente de la Suisse -selon l’indicateur de fin 2015 de l’office fédéral de la statistique suisse- et ne peut donc pas être reléguée à un deuxième plan. C’est justement ce que la Cdj-Vaud et ceux qui, comme nous, s’engagent au sein d’une association de jeunesse voulons prouver!

Cependant nous ne voulons pas être alarmistes, il s’avère que oui la jeunesse à son mot à dire ici en Suisse, que oui elle à un pouvoir d’action et que oui elle est consultée par ses institutions. C’est pourquoi notre commission à non seulement participé à l’instauration dans le règlement d’application de la loi sur l’enseignement obligatoire l’obligation de consulter les élèves avant leur orientation, mais elle a aussi encouragé l’introduction dans tous les règlements d’écoles l’interdiction de toute forme de discrimination sur l’orientation sexuelle grâce aux propositions qui avaient été faites au Conseil d’État. Et ce n’est que partie remise, ceci n’est qu’un échantillon de ce que nous faisons! Puis, soyons sincères, ceci n’aurait pas pu être fait sans l’appui et la confiance qui nous est portée par les institutions et des responsables politiques.

Effectivement, il s’avère que les parlements de jeunes sommes capables d’assumer des responsabilités; notre commission est de l’avis que les jeunes pourraient jouer un rôle important s’ils s’engageaient comme consultants au sein d’un législatif ou même au sein d’un exécutif. Nous sommes prêts, nous avons l’envie, nous incarnons peut-être une partie de cette utopie et cet esprit de nouveauté qui caractérise la Suisse. Il ne reste donc qu’à faire en sorte que plus de jeunes s’intéressent à nos actions -en les promouvant plus à travers les médias conventionnels par exemple- et que plus d’organismes nous consultent, nous laissant nous prononcer de façon contraignante sur des sujets nous concernant.

Sur ce, la balle est dans votre camp. Il est temps que la jeunesse soit mentionnée dans les journaux non comme d’habitude –jeunes souvent relégués au qualificatif simpliste de fenians bons à rien ne pensant qu’a faire la fête- mais comme des actants de la vie sociale, engagés, ayant eux aussi leur mot à dire sur la politique actuelle, sur laquelle certains se prononcent déjà.

 

Pour la commission de jeunes du canton de Vaud

Marta Zaragozá Navarro